La Préparation Mentale (PM) repose sur un tryptique essentiel
Héritière de la psychologie du sport, la PM s’est structurée autour de 3 axes faisant aujourd’hui consensus:
La prise de conscience
L’entraînement mental
La notion d’autonomie
Prise de Conscience
La prise de conscience chez l’individu suivi est une étape préalable essentielle en préparation mentale. Sans elle, aucun travail connexe ne peut être mené à bien. Mais qu’est-ce que la prise de conscience et comment peut-on la faciliter dans ce cadre ? Pour l’athlète, il s’agit essentiellement d’identifier et de verbaliser (de faire émerger à la « surface ») des problématiques fondamentales qui peuvent l’aider ou le freiner. Cette première étape est encadrée par le préparateur mental, dont la posture, le rôle d’animateur et l’effet « miroir grossissant » jouent un rôle crucial durant l’échange. La prise de conscience se traduit alors par un passage du statut de spectateur à celui d’acteur du changement pour l’individu.
Entraînement Mental
L’entraînement mental est le processus par lequel le corps intègre toutes les intentions (développement des habilités mentales, mise en place de routines, travail du geste technique…) identifiées par l’individu et son préparateur mental. Une chose est certaine, « le cerveau humain n’apprécie pas l’entraînement mental car c’est long, c’est doux, c’est du cardio, de la force mentale » (Guillaume Rivas). Cela dit, les programmes d’entraînement proposés sont ergonomiques et adaptés au profil psychologique de l’individu, en tenant compte de ses ressources et des contraintes du moment.
Autonomie
La notion d’autonomie repose sur un équilibre subtil entre un cadre structurant préétabli et un cadre structuré par l’individu lui-même. L’objectif de tout accompagnement est de favoriser l’autonomie, permettant de conserver les bénéfices de la préparation mentale sur le long terme. Cet objectif se développe dès les premières séances, durant et entre lesquelles l’individu apprend à répartir son effort d’entraînement à l’aide des outils et du soutien offerts par le préparateur mental. Cette autonomie se construit davantage par un travail de prise de conscience que par l’entraînement seul. C’est ainsi que l’individu parviendra à s’approprier le processus, à lui donner un sens et à en faire une réussite.
F.A.Q.
Vous êtes nombreux à nous poser ces questions :
Oh que non ! Ils sont les plus demandeurs bien entendu, du fait de leur quête des gains marginaux, dans un contexte d’évidence ultra concurrentiel. Mais la pratique d’une discipline à haut niveau c’est avant tout un état d’esprit, une histoire d’engagement.
Très bonne question! La pratique des arts vivants engage un large éventail de compétences mentales (confiance en soi, concentration, geste technique, prise de recul, gestion des émotions, canaliser les pensées…) dont la prise en charge s’organise comme dans le sport. Car oui, les mécanismes neurobiologiques et physiologiques sont les mêmes chez un coureur de 100m, un chanteur lyrique et un joueur d’échecs.
Les tarifs sont communiqués sur demande.
Oui. La majorité de nos accompagnements sont réalisés à distance. Les sportifs, artistes et cadre dirigeants ont souvent la « bougeotte ». Alors pour assurer la régularité des séances, rien de mieux que les visios! Cela n’impacte en aucun cas la qualité de l’accompagnement.
On sait que de la prise de conscience à l’intégration par le corps de tout ce que l’on couvre en séances, il y a un délai de plusieurs mois. Car on ne change pas 20, 30, voire 40 ans de vieilles habitudes et croyances d’un coup de baguette magique (même si on aimerait ça nous aussi😅)!